Mes publications adulte

Après plusieurs années de publications en revues et sur Internet, j’ai franchi le pas et proposé mes textes à des éditeurs. Résultat: deux publications en 2010, à quelques mois d’intervalle.

• On n’arrête pas le progrès, aux éditions D’un noir si bleu

Une nouvelle sous la forme originale d’un livret-carte postale.

Le principe de précaution poussé jusqu’à l’absurde, dans un futur imaginaire où tout est sous contrôle. Jusqu’à ce qu’on éradique le risque ultime…celui de naître!

Présentation par l’éditeur:

Progrès (subst., masc.): Processus évolutif orienté vers un terme idéal.

C’est bien de l’idéal d’une société parfaite dont il est question ici. Et quel meilleur moyen de l’atteindre, cette société parfaite, qu’en éradiquant petit à petit tous les dangers qui la menacent? Scientifiques et gouvernements, tous s’y mettent, jusqu’à l’absurde et l’irréversible…

 

• Les cœurs suspendus, aux éditions Noviny 44, avec les dessins en couleurs de Jean-Philippe Bretin

Recueil de nouvelles sous-titré « Chroniques des solitudes ».

J’ai écrit les histoires séparément, sans penser les réunir un jour. Et puis l’évidence s’est imposée. Ces textes dialoguent. Forment un tout non exhaustif. Suspendu.

Présentation par l’éditeur:

Une jeune provinciale cherche une chambre à Paris, un paysan endetté voit partir ses bêtes, une grande bourgeoise divorce enfin, un généreux mendiant se prend à rêver. Myriam Gallot raconte des solitudes, le plus souvent  invisibles, auxquelles elle donne visage.

 

Ces ouvrages sont hélas tous deux indisponibles aujourd’hui, les éditeurs ayant fermé boutique.

 

Concours de circonstance malheureux? Coïncidence signifiante ? Au moment où paraissaient mes premiers ouvrages, mes yeux ont commencé à osciller, mes doigts à fourmiller, mon équilibre à vaciller. La sclérose en plaques a fait son entrée fracassante et m’a valu plusieurs mois d’hospitalisation. Pas de séances de dédicace ni d’interview. J’en étais dans l’incapacité totale.

Je n’ai donc pas connu cette émotion censée si forte de l’auteur tenant en main son premier livre. Avec son nom dessus. J’étais ailleurs.

Le choix du dessin de couverture des Cœurs suspendus s’est fait sur mon lit d’hôpital. Les dernières corrections aussi. Avec l’aide de mon homme car je ne pouvais plus lire ni écrire.